• Lettre ouverte à Mme Verien, sénatrice de l’Yonne

    et à tous les parlementaires

     

    Lettre ouverte à Mme Verien, sénatrice de l’Yonne  et à tous les parlementaires

    La majorité présidentielle a décidé le dépôt d'une proposition de loi visant à inscrire « le respect de l’avortement dans notre Constitution ».

    Dans l’Yonne Républicaine du lundi 6 novembre, Mme Dominique Verien, sénatrice icaunaise (UDI) se déclare favorable à cette évolution de la Constitution et ajoute « renforcer le droit à l’IVG est important ». On rappellera que, déjà, cette loi fut portée par son courant politique à l’époque.

    Ainsi donc, les assemblées nationale et sénatoriale tenteront de voter une disposition encourageant à enfreindre toujours plus l’article 1er de la loi Veil qui déclarait alors, non sans cynisme, « la loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie ».

    Ce texte de loi bardé à l’origine de garde-fous afin d’en réserver l’usage aux « situations de détresse » (Art.L.162-1) s’est transformé en un droit imprescriptible, une nouvelle valeur républicaine, alors qu’il ne se voulait qu’une loi d’exception.

    Aujourd’hui l'on constate un avortement pour trois naissances, sans alternative pour cette vie qui vient et ce droit à naître.

    Paradoxalement, l’opinion publique s’émeut des maltraitances animales, des pratiques cynégétiques, de la tauromachie, du broyage des poussins excédentaires et néglige complètement ce crime abominable de l’avortement humain ! La société se targue de protéger les minorités, les plus faibles et laisse l’enfant à naître seul devant les pratiques barbares de l’avortement. Rappelons qu’avec l'allongement du délai légal de recours à l'IVG de 12 à 14 semaines voté en 2020, certains avortements nécessitent des moyens mécaniques pour extraire un fœtus déjà bien formé. Madame Verien, écoutez ce terrible témoignage du Professeur Israël Nisand lorsqu’il rappelle en connaissance de cause que « la tête du fœtus est ossifiée et il faut l'écraser. Le geste est donc terrible pour celui qui le fait et la patiente. » (La Croix – 17 septembre 2020).

    Durant toutes les années du nazisme (1933-1945), il est saisissant de constater que pratiquement tous les Allemands vivant à proximité des camps d’extermination (et beaucoup d’autres également) vécurent en connaissance de cause mais sans prendre conscience de l’énormité de ce qui se passait, endormis par une propagande de masse. Le crime de l’avortement suit la même logique d’aveuglement, de négation d’une réalité pourtant tangible.

    Madame Verien, dans son interview, refuse même le principe d’un référendum qui donnerait la moitié du temps de parole aux opposants de cette disposition. Démocratie dites-vous ?

    Pour les catholiques, rappelons la lettre encyclique papale « Caritas in veritae » parue en 2009 qui souligne comme incompatibles l’aspiration légitime de la défense de la nature et la justification de l’avortement.

    Jean-Luc Boulard  le 28 février 2024

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  • Le grand bal des faux-culs

    Prémonitoire dans son remarquable éditorial "Pourquoi la gauche veut en finir avec Valeurs Actuelles" (Valeurs Actuelles du 3 novembre 2022), Mathieu Bock-Côté décrypte avec une grande justesse d'analyse les techniques de manipulation employées pour bâillonner le peuple et le conduire à la trique là où il n'a pas choisi d'aller. Tout est finement décrit dans sa démonstration, tout est ensuite imparablement démontré quelques jours après parution avec cette pitoyable pantalonnade parlementaire mettant en cause Grégoire de Fournas. 

    Dans une question au gouvernement sur le sort réservé aux passagers clandestins en provenance d'Afrique et ballottés de port en port, le député RN Grégoire de Fournas apostrophe l'intervenant, Carlos Martens Bilongo, en lui répondant « Qu'ils retournent en Afrique ! », argument au pire recevable dans ce contexte. Immédiatement l’extrême gauche en manipule le sens pour transformer cette appréciation en injonction « qu'il retourne en Afrique ! » au député qui posait la question au gouvernement, sous prétexte de sa couleur de peau et de son origine africaine. N’est-ce pas là finalement, en creux, que se trouve le racisme ordinaire que se plaît à décrier la gauche ? 

    S’ensuit d'incroyables "minutes de la haine" orwelliennes alors que l'on peine à croire à tant de mauvaise foi, de grossière manipulation. Le palais Bourbon se transforme en mauvais théâtre de boulevard, en spectacle de Guignol avant l’ouverture d’un grand concert médiatique… Rien ne nous sera épargné pas même les péroraisons bouffonnes de Mélenchon, pas même les odieuses récupérations des membres du gouvernement qui devraient prendre (mais le peuvent-ils…) de la distance et de la hauteur au lieu de réciter les éléments de langage dictés par le pouvoir et la doxa immigrationniste.  

    Que l'extrême gauche se vautre dans ce genre d'intox apparait comme un exercice de style désormais habituel, rituel, mais que tous les autres partis politiques, compris les droites, mêlent leurs bêlements à cette fraction débraillée et vociférante de l'Assemblée nationale m’interpelle. 

     

    Jean-Luc Boulard 

    Sens, le 6 novembre 2022 

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  • Ferrand - Malbec : l'ascenseur républicain...

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  • L’aide «ciblée» de Bruno Le Maire pour compenser la hausse des prix des Carburants  

     

    Le Maire : un joueur de bonneteau

       Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, se comporte exactement comme un joueur de bonneteau. Il va donner chichement aux plus démunis les miettes de ce que cette hausse va lui rapporter, car avec 66% de taxes qui rentrent, c’est bingo pour l’État !

    100 € et fermez vos gueules, interdits les ronds-points...

     

    Nota : Le bonneteau est un jeu d'argent, un jeu de dupes de l'ordre de l'escroquerie, proposé à la sauvette dans les marchés et dans les lieux publics. Il est pratiqué au moins depuis le XIVe siècle en France et encore dans de nombreux pays.

     

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  • Zemmour : croire et oser !

    Carton plein pour Éric Zemmour lors de cette confrontation d'idées radicalement opposées avec Mélenchon. Si, jusqu'à présent, ses velléités présidentielles me laissaient circonspect, cette émission me livre quelques réponses.

    Zemmour a la pointure, il tient la dragée haute au Sans-culotte vitupérant Mélenchon, débatteur de talent, politicien roué, grimacier, hâbleur, provocateur, tantôt brutal tantôt charmeur, vautré dans des convictions mortifères pour notre modèle de société.

    Zemmour aura démonté le concept de « créolisation », énième avatar mélanchoniste du melting pot dont on connaît désormais les vertus.

    Éric Zemmour revient et insiste sur cette faute morale de la droite, ce reniement de notre héritage judéo-chrétien lorsque Jacques Chirac s'était opposé en 2004 à l'inscription des "racines chrétiennes" de l'Union européenne dans la Constitution européenne. Les temps changent. 

    Ses convictions sont encore brutes comme des pierres non taillées, elles vont à l'essentiel, dans l’acception formelle du terme. Dans son discours, il ne montre pas ce formatage politique qui discrédite depuis des décennies les politiciens de toutes les droites.

    Macron a gagné les dernières présidentielles comme candidat de gauche hors système, Zemmour serait-il le candidat hors les murs de toutes les droites ?

    Ne faut-il pas prendre le train en marche ou bien se résigner à un simulacre d’élections jouées d'avance au profit de Macron ?

    Je veux « Croire et oser » suivant la devise de mes vingt ans, alors sous les drapeaux.

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