En plus des réfugiés qui fuient les guerres, il y a tous ceux qui peinent à vivre dans leurs pays encore sous-développés. Puis, viendront des réfugiés climatiques chassés par la sécheresse. Tout cela peut provoquer la migration de millions d’individus. Comment un tel flux pourrait-il être arrêté ? Vers quelle région du globe faudrait-il l’orienter ? Nous n’en savons rien.
Ce que l’on sait, c’est qu’un continent comme l’Europe pourrait être submergé. Devra-t-il alors se préserver par la force ? On imagine l’horreur que serait un tel conflit, une guerre ouverte des riches contre les pauvres…
Comme on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, la question posée est, en fait, celle du partage. Le niveau de vie des pays riches ne peut être celui de tous les hommes dans le monde. Les ressources de la planète n’y suffiraient pas. De plus, le choc écologique que provoque notre genre de vie serait multiplié au point de mettre en question l’existence humaine sur la Terre.
Pourtant, c’est à ce niveau de vie qu’aspirent les peuples pauvres qui, à travers les télévisions, nous voient vivre ici agréablement. De moins en moins, ils acceptent de telles différences, considérées comme des injustices.
La poussée de ces gens mal lotis s’explique ; soit elle aboutira chez nous pour partager, éventuellement pour s’emparer des biens terrestres que nous accaparons, soit on la combattra.
Il est une autre solution : celle du développement des contrées où vivent ces populations, c’est d’une urgence vitale pour eux comme pour nous. C’est une obligation.
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