• une Constitution sanctuarisant un crime contre l’humanité

     

    une Constitution sanctuarisant un crime contre l’humanité

     

     La majorité présidentielle a décidé  le dépôt d'une proposition de loi visant à inscrire « le respect de l’IVG dans notre Constitution ».

     

     L'extrême gauche va suivre avec enthousiasme, il faudra observer sans illusion la droite.

       Ainsi donc, cette Assemblée Nationale votera , encourageant toujours plus à enfreindre l’article 1er de la loi Veil qui déclarait alors, non sans cynisme, «la loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie».

       Ce texte de loi des complices Giscard-Chirac-Veil bardé à l’origine de garde-fous afin d’en réserver l’usage aux « situations de détresse » (Art.L.162-1) s’est transformé en un droit imprescriptible, une nouvelle valeur républicaine, alors qu’il ne se voulait qu’une loi d’exception.

       Aujourd’hui l'on constate une IVG pour trois naissances, sans alternative pour cette vie qui vient et ce droit à naître.

        Pierre Simon dans son livre De la vie avant toute chose paru en1979, imaginait la vie « comme un matériau qui convient de gérer ». Désormais, ce vœu est devenu réalité, bien au-delà même des espérances de ce médecin dévoyé.

       Paradoxalement, l’opinion publique s’émeut de plus en plus, parfois à juste titre, des maltraitances animales, des pratiques cynégétiques, de la tauromachie, du broyage des poussins excédentaires, etc. néglige complètement ce crime abominable de l’avortement humain !

       La société se targue de protéger les minorités, les plus faibles et laisse l’enfant à naître seul devant les pratiques barbares de l’avortement. Rappelons qu’avec l'allongement du délai légal de recours à l'IVG de 12 à 14 semaines voté en 2020, ces dernières nécessitent des moyens mécaniques pour extraire un fœtus déjà bien formé. « La tête du fœtus est ossifiée et il faut l'écraser. Le geste est donc terrible pour celui qui le fait et la patiente. »(Pr Israël Nisand – La Croix – 17 septembre 2020).

       Durant toutes les années du nazisme (1933-1945), il est saisissant de constater que pratiquement tous les Allemands vivant à proximité des camps d’extermination (et beaucoup d’autres également) vécurent en connaissance de cause mais sans prendre conscience de l’énormité de ce qui se passait, endormis par une propagande de masse. Le crime de l’avortement suit la même logique d’aveuglement, de négation d’une réalité pourtant tangible.

        Catholiques, rappelons la lettre encyclique papale « Caritas in veritae » parue en 2009 qui souligne comme incompatibles l’aspiration légitime de la défense de la nature et la justification de l’avortement.

       

    Jean-Luc Boulard

    « La Constitution, bouclier d’un crime contre l’humanité.Pour Noël, le héros de la fête n'est pas invité ! »
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