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la « République en Marche des coquins et des copains »
Ferrand - Malbec : l'ascenseur républicain...
L’on sait que M. Ferrand a remporté une "victoire" judiciaire dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne, non pas parce qu’il aurait prouvé son innocence mais par prescription de l’action publique...
Aujourd’hui, celui qui est resté président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand propose, pour intégrer le Conseil constitutionnel, Véronique Malbec, la supérieure hiérarchique du procureur ayant pris cette décision.
Beau renvoi d’ascenseur entre complices de la « République des coquins et des copains »
Rappelons les faits.
Alors qu’il est directeur général des Mutuelles de Bretagne, poste clé dans l'organigramme, il convainc son conseil d'administration de louer un local à Brest pour ouvrir un centre de soins, local qu’il se charge de trouver.
A cette fin il fait acheter à la SCI tout juste déclarée et détenue par sa concubine, un local dont le prix d'achat sera remboursé en dix ans par le loyer annuel consenti par la mutuelle. Ne prêtant qu’aux riches, une banque consent un prêt qui couvre intégralement l’investissement et les frais de notaire. Au passage, les travaux d'aménagement intérieur seront réalisés au frais de la mutuelle, il n’y a pas de petits profits !
Une affaire de rêve, acquérir en dix années un bien immobilier d’environ un demi-million d’euros, sans investir un seul centime et sans risque…
Pourquoi n’a-t-il pas fait profiter son employeur de ses talents de spéculateurs immobilier au lieu de s'enrichir sur le dos des mutualistes ?
Pour compléter son profil de profiteur, on retiendra qu'il gratifiera son ex-femme de quelques marchés d'aménagement de locaux gérés par les Mutuelles de Bretagne puis, pour faire bonne mesure, après son élection de député en 2012, il se verra octroyer une rémunération de chargé de mission à hauteur de 1250 € par mois par la nouvelle directrice générale des Mutuelles de Bretagne, bonne copine dont il embauchera ensuite le compagnon comme assistant parlementaire. De manœuvres dilatoires en contorsions juridiques, il s’en sort donc bien.
Comment les députés, les responsables politiques aux affaires peuvent-il retomber toujours dans les travers qu’ils dénonçaient hier ?
Où est cette République exemplaire ? La « République des coquins et des copains » en marche pour les élections !
Jean-Luc Boulard,
Tags : Ferrand, Malbec, Mutuelles de Bretagne, conseil constitutionnel
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