• « Vivre libre ou mourir »

    A la veille du dé-confinement, « refuser l’application StopCovid revient à remettre en question notre système de santé » pleurniche le directeur du comité d’éthique du CNRS, principe que va certainement reprendre en bêlant notre représentation nationale et nos politiques qui, jusqu'à présent et dans cette affaire comme dans d’autres n'ont su que montrer improvisation, incurie et mépris des libertés publiques.

    « Vivre libre ou mourir », telle était la devise de la Révolution française (que je ne porte pas spécialement dans mon cœur question libertés !).

    Non au flicage généralisé de la population, si ce n'est fait.

    Plus inquiétant pour l’état mental de la population, on a l'impression que la majorité des Français en redemandent... Réagissons...

    Nota : dernièrement, le maire de Nice Estrosi, a déclaré avoir sollicité les autorités de l’état afin qu'elles puissent solliciter ENEDIS pour vérifier que les résidences secondaires ne soient pas occupées pendant la période des vacances afin de faire respecter le confinement. Le flicage continue !

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  • Le confinement généralisé de la population en France, après l’Italie et l’Espagne, rend perplexes les pays développés d’Asie. Ceux-ci voient tout à coup des sociétés aux économies sophistiquées n’avoir comme seule solution pour contrer l’explosion des contaminations que de recourir à une méthode primitive, au coût économique immense, que la Chine autoritaire, la première touchée par l’épidémie, a dû mettre en œuvre.

    Le port préventif du masque a contribué à juguler les contaminations dans les pays développés d’Extrême-Orient, où l’appel à ne pas en porter en France si l’on n’est pas malade est vu comme une grave erreur. (Le Monde 21 mars)

    En réalité, le pays n’est pas prêt : pas de masque, pas de test, pas d’anticipation comme l’a cruellement rappelé l’ex-ministre de la santé, Mme Buzyn...

    Depuis, un professeur de la faculté de médecine de Marseille "met les pieds dans le plat" !

    Chroniques coronavirusiennes n°4 : Didier Raoult à contre-courant...

    Didier Raoult est un infectiologue et professeur de microbiologie français spécialiste des maladies infectieuses tropicales émergentes à la faculté de médecine de Marseille. Il est l'un des chercheurs français les plus cités, avec de nombreuses publications scientifiques à son actif.

    Le 25 février 2020 au soir, en pleine panique concernant la pandémie du coronavirus, Didier Raoult annonce que la chloroquine (un médicament utilisé contre le paludisme) est « le traitement le moins cher et le plus simple pour traiter le coronavirus Covid-19 ». Le ministère de la Santé affirme alors qu’aucune étude rigoureuse ne démontre l’efficacité de la chloroquine pour soigner le coronavirus.

    Le 11 mars 2020, Didier Raoult devient l'un des onze experts choisis pour faire partie du Conseil scientifique COVID-19, il se positionne à contre-courant de la politique de faible dépistage et se désolidarise des mesures de confinement prises en France. Il blâme l'intense surmédiatisation du virus sans base scientifique.

    Néanmoins, le 17 mars, le ministre de la santé Olivier Véran, jugeant « prometteurs » les résultats de Didier Raoult et son équipe, donne immédiatement l'autorisation pour que d'autres équipes entreprennent un essai plus vaste dans « les plus brefs délais » (quelques semaines, soit après la bataille...).

    Le 21 mars il est annoncé que la chloroquine rejoindrait  l'essai clinique européen « Discovery », dont elle avait été exclue dans un premier temps.

    L'équipe de Raoult annonce le 22 mars qu'elle traitera les patients infectés en associant l'hydroxychloroquine et un antibiotique, hors AMM.

     Imaginons une personne se noyant dans un fleuve tumultueux, appelant au secours et à qui  l'on répond « Un instant, nous validons la taille de la bouée, sa flottabilité réelle, sa couleur et nous sommes à vous... »

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  • Chroniques coronavirusiennes n°3 : L’ex-ministre de la Santé  Bachelot entre en scène !

    L’on vient de réactiver l’ex-ministre de la Santé  Bachelot qui nous en dit plus sur les causes de ce scandale sanitaire naissant. Cette carence conduit à confiner tout le monde faute de protections (masques) et de détection au lieu de confiner seulement les malades détectés !

    Le ministre de la Santé Olivier Véran a affirmé qu’il n’existait pas de « stock d’État de masques FFP2 », alors que l’État en détenait 600 millions en 2012. Un stock qui a fondu depuis comme neige au soleil. Pour quelle raison ?

    Pour Bachelot, c’est un peu aujourd’hui sa revanche : « Il suffirait de relire mon audition après la grippe A, je n’ai qu’une théorie : en matière de gestion d’épidémie, l’armement maximum doit être fait. Nous avions un stock près d’un milliard de masques chirurgicaux et de 700 millions de masques FFP2. J’ai été moquée pour cela, tournée en dérision, mais quand on veut armer un pays contre une épidémie, c’est ce qu’il faut ! »

    Roselyne Bachelot a quitté le gouvernement et a été remplacée, après Xavier Bertrand qui assuré la transition, par Marisol Touraine, sous la présidence de François Hollande, en 2012. Bachelot poursuit : « Mon successeur n’a pas jugé utile de réarmer le pays en masques, ni de prolonger l’établissement autonome chargé de constituer la réserve sanitaire. Peu à peu, le stock de masques a fondu. C’est extrêmement regrettable. » Cela n’est pas seulement regrettable, c’est scandaleux pour la santé publique et constitue, de plus,  un suicide économique...

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  • Chroniques coronavirusiennes n°2 : et la question des masques ?

    S’il n’y a pas eu de distribution de FFP2, c’est qu’il n’y en a plus dans les stocks de la réserve stratégique. L’Etat a en effet décidé il y a une dizaine d’années de ne plus conserver ce type de matériel et de ne pas renouveler les stocks arrivant à péremption après 2010.

     Pourquoi, donc, avoir attendu la fin février pour envisager une commande de FFP2 ?

     «La réaction a été tardive»  juge Laurent Suissa, directeur général de Segetex-eif, l’un des principaux acteurs du secteur, via sa filiale Valmy. « Depuis janvier, nos carnets de commandes se remplissent pour des semaines, voire des mois. C’est dur de trouver de la place pour de nouvelles commandes.» Ironie de l’histoire, un des gros producteurs français est largement occupé par la fabrication de masques pour le NHS (National Health Service) britannique, qui a passé commande avant les autorités françaises.(problème solutionné à ce jour 20/03 par un décret gouvernemental) 

     «Ça fait six semaines qu’on leur dit qu’il va y avoir un problème», assure Nicolas Brillat, directeur de l’exploitation de Valmy.

     «La région de Wuhan, épicentre de la contagion, est aussi la région de la production des masques de protection. Les sites sont à l’arrêt», explique Laurent Suissa. Les autorités françaises ont décidé de se tourner en urgence vers les producteurs hexagonaux… dont certains avaient dû fermer des lignes de production après l’arrêt des commandes en 2010, quand la décision avait été prise de ne pas renouveler le stock de FFP2. «Les entreprises n’ont plus été alimentées en commandes et celles qui ont continué n’ont pu conserver les niveaux d’effectifs. C’est plus dur de se relancer ou de monter en cadence aujourd’hui», dit Laurent Suissa. D’autres sont moins diplomates. «C’est formidable qu’ils se rappellent qu’on existe. Quand il faut laisser crever les sociétés on peut compter sur eux, aujourd’hui ils sont bien contents qu’on soit là.»

    (citation de Libération 3 mars 2020 - Cédric Mathiot , Fabien Leboucq)

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  • Facile de jouer au général Tapioca [1] et déclarer, avec l'air martial et intraitable,  la guerre au virus lorsque l'on a fermé des sites hospitaliers et des milliers de lits... On a fermé 100 000 lits en vingt ans[2] ! Et ce, après avoir envoyé les CRS pour triquer les soignants qui réclamaient des moyens...

    Chroniques coronavirusiennes

     

    Maintenant que tout le monde est enfermé[3], que le général Tapioca a renvoyé tout le monde dans ses foyers (« l'Etat paiera ! », fermez le ban...), d'un coup, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud  couine  :

    « Il faut que l'activité économique continue, dans des conditions de protection des salariés, évidemment. Sinon, les Français n'auraient plus de quoi manger, avoir l'électricité, internet, etc.. »

    Pourquoi cette déclaration ? Pour créer ou alimenter la psychose et la panique ? Quinze jours de politique erratique, au jour le jour. Agnès Buzyn confirme cette impression dans un entretien sidérant au Monde :

    « Quand j'ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que le tsunami était devant nous. Le 30 janvier, j’ai averti Edouard Philippe que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. »

     

    Un peu de poésie dans ce monde de brutes ? Allez voir ce qui se passe dans les magasins d'alimentation… Vous toucherez là le cœur du problème actuel : individualisme, égoïsme, sans-gêne, etc.. 

    Notre société passe au révélateur !



    [1] Le général Tapioca vu par le site officiel  de Tintin : « Il correspond assez bien à l’image que l’on se fait d’un dictateur. Une fougue peu commune et une mauvaise foi très méso-américaine colorent la personnalité du général sans toutefois le rendre sympathique. Haddock brosse merveilleusement le portrait de Tapioca en le qualifiant de "Mussolini de carnaval" »

     [2] Christophe Prudhomme, porte-parole d’un syndicat d’urgentistes

    [3] Exemple : suivant les exhortations macroniennes, la fédération des artisans du bâtiment (CAPEB) a recommandé à ses adhérents d’arrêter les chantiers au grand dam de Mme Pénicaud.

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