• Chroniques coronavirusiennes

    Facile de jouer au général Tapioca [1] et déclarer, avec l'air martial et intraitable,  la guerre au virus lorsque l'on a fermé des sites hospitaliers et des milliers de lits... On a fermé 100 000 lits en vingt ans[2] ! Et ce, après avoir envoyé les CRS pour triquer les soignants qui réclamaient des moyens...

    Chroniques coronavirusiennes

     

    Maintenant que tout le monde est enfermé[3], que le général Tapioca a renvoyé tout le monde dans ses foyers (« l'Etat paiera ! », fermez le ban...), d'un coup, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud  couine  :

    « Il faut que l'activité économique continue, dans des conditions de protection des salariés, évidemment. Sinon, les Français n'auraient plus de quoi manger, avoir l'électricité, internet, etc.. »

    Pourquoi cette déclaration ? Pour créer ou alimenter la psychose et la panique ? Quinze jours de politique erratique, au jour le jour. Agnès Buzyn confirme cette impression dans un entretien sidérant au Monde :

    « Quand j'ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que le tsunami était devant nous. Le 30 janvier, j’ai averti Edouard Philippe que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. »

     

    Un peu de poésie dans ce monde de brutes ? Allez voir ce qui se passe dans les magasins d'alimentation… Vous toucherez là le cœur du problème actuel : individualisme, égoïsme, sans-gêne, etc.. 

    Notre société passe au révélateur !



    [1] Le général Tapioca vu par le site officiel  de Tintin : « Il correspond assez bien à l’image que l’on se fait d’un dictateur. Une fougue peu commune et une mauvaise foi très méso-américaine colorent la personnalité du général sans toutefois le rendre sympathique. Haddock brosse merveilleusement le portrait de Tapioca en le qualifiant de "Mussolini de carnaval" »

     [2] Christophe Prudhomme, porte-parole d’un syndicat d’urgentistes

    [3] Exemple : suivant les exhortations macroniennes, la fédération des artisans du bâtiment (CAPEB) a recommandé à ses adhérents d’arrêter les chantiers au grand dam de Mme Pénicaud.

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