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    Notice humoristique à l’usage des gilets jaunes tentés de réutiliser des grenades de désencerclement

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    Grenades et gilets jaunes

    Pédagogie par la BD, tout petit, nous on savais déjà !!!

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    Macron-Castaner discrédités à l'épreuve du pouvoir

    Durant que le ministre de l'Intérieur s'amuse en boîte de nuit, que le président skie à La Mongie et que le reste de nos dirigeants disserte dans des parlottes à visée anesthésique, la mouvance anarcho-libertaire, parfois déguisée en gilet jaune, prépare ses émeutes tranquillement et met à sac une nouvelle fois tout un quartier de Paris emblématique de sa haine du riche. Le préfet de police dort sur ses étoiles...

    Seules réactions de nos gouvernants : condamnations, imprécations, indignation, coups de menton et puis... rien ou presque.

    Et on continue d’ergoter sur les termes d'une hypothétique loi anticasseurs, on essaie de s'endormir de mots et de débats alors que l’urgence est de rétablir l’ordre.

    Lorsque l'écran de fumée du soi-disant débat national s'estompera, que faudra-t-il protéger ? Car il faut en être conscient, rien ne peut sortir de cette mascarade sauf une armée de citoyens abusés, trompés et déçus. A cet instant là, les professionnels de l'émeute et de la révolution anticapitaliste risquent d’être rejoints par le peuple en insurrection.

     

    « Gouverner c'est prévoir », le parti majoritaire de l’assemblée nationale, le gouvernement et l'actuel chef de l'État sont inaptes, qu'ils en tirent les conclusions qui s'imposent…

     

    Jean-Luc Boulard

    Sens, le 17 mars 2019

     

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    Lettre à mon député,[1]

     

    Permettez-moi, puisque l'heure est au débat national et aux cahiers de doléances, de vous exprimer mon sentiment sur trois points d'une inégale importance.

     

    1 - Les personnes qui vous interpellent avec un gilet jaune sont celles que le système politique actuel, une représentation nationale bien verrouillée, ignore depuis des décennies. Une majorité de nos concitoyens n’est jamais représentée aux assemblées, victime d’un apartheid politique. Exemple symptomatique, le premier parti politique français, qualifié au deuxième tour des présidentielles, n'a quasiment pas de députés. Cela vaut pour d’autres partis. Cette injustice entretient un sentiment (qui est une réalité) de relégation d’une partie de la population qui trouve, enfin, dans ce mouvement, un écho à ses difficultés, voire ses souffrances. F. Hollande, sous lequel E. Macron servait il y a peu, parlait des « sans dents », la morgue policée de l’actuel gouvernement ne vaut guère mieux.

     

    2 - Cette stupide limitation de vitesse à 80 km heure qui nous oblige à conduire de manière syncopée tant les variations sont rapprochées doit disparaitre. Je comprends bien l'intérêt financier que sous-tend cette mesure (doublement des infractions relevées par les radars à période équivalente) mais si vous souhaitez à juste titre faire diminuer la mortalité routière, améliorez les infrastructures et faites les contrôles routiers que la loi prévoit en terme d'alcoolémie et de stupéfiants. En termes d’efficacité, un automate ne remplacera jamais cette présence humaine au bord des routes.

     

    3 - Un gel des retraites pour les deux prochaines années comme mesure de redressement économique est décrété. Etant en retraite depuis six ans, ma pension n'a absolument pas évolué durant ces années, elle a même été diminuée compte-tenu de l’augmentation de la CSG ! Une simple mesure de justice sociale exigerait une indexation automatique et annuelle sur le cours de la vie. Comme le relève l’Ifrap, « la France préfère utiliser la méthode du rabot (désindexation des retraites) plutôt que de se lancer dans des économies structurelles pourtant promises à la commission européenne ».

     

     Et autres considérations :

     

    Le gouvernement initie un contre-feu avec son Grand débat national qui n’a déjà plus de pilote depuis le retrait de Chantal Jouanno, laquelle reste néanmoins présidente de la Commission nationale du débat public à 14.666 euros brut mensuels…  Quel foutoir !

    Mais au fait, que fait-on du programme présidentiel d’E. Macron ? On le réécrit durant ce défouloir républicain, ce grand débat[llage] national ?

     

     

     

    Jean-Luc Boulard

     

    Sens le 09 janvier 2018

     

     

    [1] Madame Michèle Crouzet, Député de l’Yonne

     

     

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  • Le déshonneur d’un avocat 

          Un article de la presse locale (L’Yonne Républicaine du 7 novembre 2018) rapportant le jugement d'un homme poursuivi pour violences conjugales graves révèle la scandaleuse ligne de défense de son avocat, Gérard Geneste.[1]

    Selon lui, le coupable serait lui-même victime de son appartenance antérieure à la Légion Etrangère laquelle « l’aurait formé pour tuer, pour frapper d'abord et s'expliquer après » et de conclure en incriminant notre Patrie en ces termes « doit-on le condamner pour ce que la France a fait de lui ?

    Tous les anciens militaires apprécieront et se poseront probablement les mêmes questions que moi.

     

    Cet avocat s'est-il interrogé sur le nombre de personnes au ban de la société qui ont, après intégration dans la Légion Etrangère et changement de patronyme, retrouvé le droit chemin, l'honneur et la reconnaissance de la Nation souvent au prix de leur vie ?

          Combien, par leur mort, ont assuré entre autres le confort bourgeois de cet avocat à la vision étriquée ?

         Qu’avons-nous, nous-mêmes, appris durant notre service militaire sinon tuer pour ne pas être tué, défendre notre pays ou défendre des pays opprimés ?

         Pourquoi jeter l'opprobre sur une institution, sur notre pays, en déresponsabilisant par là même un individu visiblement violent et déséquilibré ?

         Combien de militaires, ou anciens militaires, cyniques et forts du précédent Geneste, pourraient désormais demander d'être absous des violences qu'ils pourraient être amenés à commettre?

         Après un tel plaidoyer indigne d'un défenseur présumé du Droit, pervers en ce qu'il porte un opprobre facile sur la Légion Etrangère, laquelle n'a rien à faire dans ce prétoire, le légionnaire Senbati pourrait-il encore, s'il est à l'origine de la rhétorique de son avocat, regarder en face ses camarades de combat ?

         Monsieur l'avocat votre plaidoirie est malhonnête, simpliste, irresponsable, diffamatoire et hors sujet. Vous n'avez aucune circonstance atténuante puisque dans votre profession et votre formation les mots ont encore un sens. 

     

     Jean-Luc Boulard,

    Sens le 8 novembre 2018

     

     

    Le déshonneur d’un avocat

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    [1] Maître Gérard Geneste - Avocat au barreau de Sens -

    22, rue Général-Leclerc – 89100 Sens - 

     

     

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