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Ce ressortissant marocain de 22 ans, né dans la ville d’Oujda, dans l’est du Maroc, était entré sur le territoire français via l’Espagne en juin 2019 grâce à un visa touristique. Le jeune homme sera, à l’époque, pris en charge par l’aide sociale à l’enfance du Val-d’Oise.
Rappel des faits :
À peine quelques semaines après son arrivée en France, il commet un viol sur une étudiante de 23 ans dans le bois de Taverny (Val-d’Oise). Identifié grâce à son ADN, il écope deux ans plus tard d’une peine de sept ans de prison. Il n'aura purgé que 5 annéesde sa peine, compris les deux années de préventive, sans que l'administration, pour préparer sa sortie n'ait le temps de demander ce fameux laisser-passer consulaire, il était en effet visé par une OQTF (Obligation de quitter le territoire français) avec interdiction de retour dans l’Hexagone pendant 10 ans.
Le 3 septembre dernier, un juge des libertés et de la détention l’autorise à quitter le centre où il est retenu pour être assigné à résidence dans un hôtel de l’Yonne, avec prise en charge par la Direction générale des étrangers en France (DGEF).
Lorsque le Maroc envoie un laissez-passer consulaire le 4 septembre pour récupérer le jeune homme, ce dernier s’est déjà volatilisé.
Philippine, étudiante de 19 ans, est retrouvée sans vie dans le bois de Boulogne, samedi 21 septembre. L’autopsie réalisée a révélé que le corps de la victime portait de nombreuses «traces de sévices et de blessures».
Aujourd'hui, Taha Oualidat, meurtrier de Philippine, refuse l'extradition en France, un comble...
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En 2017, Macron a opéré un hold-up chez la gauche (dont il était ministre) et chez la droite, effectuant en même temps une razzia sur le centre. Le macronisme était né, se situant ainsi au milieu des extrêmes, marginalisant quelques débris de la droite traditionnelle, aujourd'hui en voie d'implosion.
2022, cinq années après, l’érosion est en marche...
Sept années lui auront suffi pour finalement redevenir un parti déchu, planté au milieu d’une opposition droite - gauche qu'il avait consciencieusement dynamité et qui s’est reconstruite mais désormais aux extrêmes.
Que ne pouvait-il terminer son mandat avec sa majorité relative ? Et continuer d’imposer ses réformes avec des majorités de circonstance ?
Manœuvrier machiavélique, Macron casse son jouet pour probablement mieux disqualifier par avance la prochaine majorité, relative de toutes les façons (comme la sienne), qu'elle soit d'extrême gauche ou de droite.
Tout ce qui se passe était prévisible : détruire le balancier gauche-droite pour pouvoir réaliser tranquillement ses expériences s'avère aujourd'hui une porte sur l'anarchie, le chaos et l'instabilité. La violence (LFI) qu’il a contribué à faire entrer au parlement va se généraliser, les états d’insurrection se multiplier.
Demain viendra le bal des cocus… - Réac de l'Yonne (eklablog.com)
Son pari fou est perdu et, bouffi d'orgueil et de suffisance, il opère une dissolution en forme de suicide politique. Un hara-kiri, mais sans le code d'honneur.
Bel orateur mais démagogue, belle allure, incapable de dépasser le concept du en même temps permanent, Macron s'avère un manipulateur, un pervers politique qu'il faudra dégager.
Le pouvoir macronique « En marche », et après ? - Réac de l'Yonne (eklablog.com)
Mais que sortira-t-il du champ de ruine politique qu'il aura laissé ?
Le 18 juin 2024,
Jean-Luc Boulard
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La torche olympique n'existait pas dans les Jeux olympiques antiques.
Si l’embrasement de la vasque du stade olympique remonte aux Jeux olympiques d'été de 1928 organisés à Amsterdam, l’allumage de la flamme à Olympie et le parcours de la torche sont en effet une invention de Carl Diem, secrétaire général du Comité olympique allemand, organisateur des Jeux olympiques d'été de 1936 tenus à Berlin.
Sur cette idée de Carl Diem et retenue par Adolf Hitler, inspirée des lampadédromies antiques, le premier relais avec la torche a eu lieu lors des Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin, dans le but de glorifier le Troisième Reich. Depuis, le relais et l'allumage de la flamme ont eu lieu à chaque olympiade.
J'apprécierai les retransmissions d'épreuves sportives (certaines), pas cette parade coûteuse, infantile, dénuée de sens hors les réminiscences citées plus haut, (on a déjà la caravane publicitaire du Tour de France !)...
Dormez tranquille, bonnes gens !!! Panem et circenses !!!
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Lettre ouverte à Mme Verien, sénatrice de l’Yonne
et à tous les parlementaires
La majorité présidentielle a décidé le dépôt d'une proposition de loi visant à inscrire « le respect de l’avortement dans notre Constitution ».
Dans l’Yonne Républicaine du lundi 6 novembre, Mme Dominique Verien, sénatrice icaunaise (UDI) se déclare favorable à cette évolution de la Constitution et ajoute « renforcer le droit à l’IVG est important ». On rappellera que, déjà, cette loi fut portée par son courant politique à l’époque.
Ainsi donc, les assemblées nationale et sénatoriale tenteront de voter une disposition encourageant à enfreindre toujours plus l’article 1er de la loi Veil qui déclarait alors, non sans cynisme, « la loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie ».
Ce texte de loi bardé à l’origine de garde-fous afin d’en réserver l’usage aux « situations de détresse » (Art.L.162-1) s’est transformé en un droit imprescriptible, une nouvelle valeur républicaine, alors qu’il ne se voulait qu’une loi d’exception.
Aujourd’hui l'on constate un avortement pour trois naissances, sans alternative pour cette vie qui vient et ce droit à naître.
Paradoxalement, l’opinion publique s’émeut des maltraitances animales, des pratiques cynégétiques, de la tauromachie, du broyage des poussins excédentaires et néglige complètement ce crime abominable de l’avortement humain ! La société se targue de protéger les minorités, les plus faibles et laisse l’enfant à naître seul devant les pratiques barbares de l’avortement. Rappelons qu’avec l'allongement du délai légal de recours à l'IVG de 12 à 14 semaines voté en 2020, certains avortements nécessitent des moyens mécaniques pour extraire un fœtus déjà bien formé. Madame Verien, écoutez ce terrible témoignage du Professeur Israël Nisand lorsqu’il rappelle en connaissance de cause que « la tête du fœtus est ossifiée et il faut l'écraser. Le geste est donc terrible pour celui qui le fait et la patiente. » (La Croix – 17 septembre 2020).
Durant toutes les années du nazisme (1933-1945), il est saisissant de constater que pratiquement tous les Allemands vivant à proximité des camps d’extermination (et beaucoup d’autres également) vécurent en connaissance de cause mais sans prendre conscience de l’énormité de ce qui se passait, endormis par une propagande de masse. Le crime de l’avortement suit la même logique d’aveuglement, de négation d’une réalité pourtant tangible.
Madame Verien, dans son interview, refuse même le principe d’un référendum qui donnerait la moitié du temps de parole aux opposants de cette disposition. Démocratie dites-vous ?
Pour les catholiques, rappelons la lettre encyclique papale « Caritas in veritae » parue en 2009 qui souligne comme incompatibles l’aspiration légitime de la défense de la nature et la justification de l’avortement.
Jean-Luc Boulard le 28 février 2024
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