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Pédophilie : une idéologie construite et assumée
L'actualité se charge quotidiennement de débusquer des pervers sexuels jusque-là confortablement protégés par leur toute puissance médiatique, culturelle, politique ou sociale.
Non, il ne s'agit pas seulement d’une résurgence fortuite de comportements prohibés qui se découvriraient à l'occasion d'une prise de conscience féministe collective. Ou pas que…
Il s'agit plutôt des fruits amers d'une idéologie construite, assumée, basée sur une libération sexuelle intégrale (interdit d'interdire), transgressive par principe et qui a gangrené tous les esprits soixante-huitards, ces bobos qui s’imaginaient protégés par leur identité de gauche, libertaire et progressiste.
Désormais, ce ramassis d’obsédés sexuels libidineux évoluant dans les eaux troubles de la politique, du show-biz, de la société civile bien-pensante ne semble pas comprendre pourquoi l'intelligentsia ne vient plus à sa rescousse. Comme avant…
Et pourtant combien d'alertes passées sous silence. Mitterrand et ses escapades pédophiles en Thaïlande, Cohn-Bendit et ses attouchement complaisamment relatés tout comme les coucheries de Matzneff, pédophile assumé. Tous ces soi-disant intellectuels faisant pression pour obtenir une dépénalisation des actes sexuels entre enfants et adultes ou l'abaissement de la majorité sexuelle alors même qu’il est reconnu que tout contact ou abus sexuel entre un adulte et un enfant provoque des séquelles psychologiques très graves.
Il ne faut pas avoir la mémoire courte !
Une pétition écrite en janvier 1977, publiée par l’AFP, reprise par l’ensemble de la presse française, notamment au Monde le 26 janvier et à Libération le 27, en faveur de trois pédophiles emprisonnés, estimait en substance « qu'on ne pouvait décemment incarcérer des hommes pour une simple affaire de mœurs, que l'on ne pouvait considérer comme un crime, une histoire qui se réduisait somme toute à une simple affaire de caresses et de baisers, affirmant que les enfants n’avaient subi aucune violence, qu’ils étaient consentants. » L'audience publique démontra qu'il ne s'agissait pas «de caresses et de baisers » mais bien « d’une affaire sordide».
De plus, il semblait qu'à leurs yeux, la pédophilie devait être admise en estimant « le caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d'une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l'existence d'une vie sexuelle (si une fille de 13 ans a droit à la pilule, c'est pour quoi faire ? ». Qui signe ? Soixante-neuf personnalités dont de futur ministres, Jack Lang, Bernard Kouchner, des intellectuels comme Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Louis Aragon, André Glucksmann, Gilles Deleuze, Roland Barthes, Francis Ponge et Guy Hocquenghem, ainsi que quelques médecins. Gabriel Matzneff revendiquera plus tard la responsabilité et la rédaction du texte.
Qui a demandé des comptes à ces pervers dépravés pour apologie de la pédophilie ?
« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.» (Bossuet)
Ce poème triste à mourir évoque le désespoir d'une petite ouvrière violée…
Fileuse de Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859) in Poésies inédites (1860)
La fileuse file en versant des larmes ;
Sur son lin choisi s'inclinent ses charmes.
Le fil oublié glisse de ses doigts,
Et ses chants d'oiseau tremblent dans sa voix.Sa quenouille est là toute négligée…
Oh ! d'un jour à l'autre on est si changée !
Quoi ! plus une rose à son front rêveur !
Qu'est-ce donc qu'elle a ? Je crois qu'elle a peur.Elle était hier au banc de l'enfance
Avec ses fuseaux pour toute défense ;
Mais le soir l'enfant ne les avait pas
Quand quelqu'un dans l'ombre a suivi ses pas.Personne aujourd'hui ne la voit plus rire.
En si peu d'instants qu'a-t-on pu lui dire ?
Ah ! pour qu'elle file en versant des pleurs,
Il faut que dans l'ombre on ait pris ses fleurs !Jean-Luc Boulard
Sens le mercredi 10 février 2021
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